Site officiel du docteur willem

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UNE ANNEE HORRIBLE

Quand on commence à douter !

Les Français ont donc changé d’avis. Ils étaient ‶ provax″ à savoir pour les vaccins, toutefois avec un certain nombre de réserves ! Les généralistes ont été les premiers à avoir perçu cette évolution des esprits après les fêtes. Les sondages confirmaient à leur tour ce changement mental rapide et inédit. Était-ce par lassitude d’attendre le remède ou par esprit de contradiction ? Dès lors que la campagne vaccinale démarrait lentement, ces « Gaulois réfractaires » s’impatientaient et exigeaient d’être immunisés rapidement ! Par ailleurs, ils constataient surtout que tout se passait mieux à l’étranger. Il semblait aussi que l’irruption du variant faisait craindre une épidémie plus contagieuse et plus mortifère (60% de mortalité) et aussi plus difficile encore à contrôler...

Mais aujourd’hui le relevé de thromboses consécutives au vaccin AstraZeneca a de quoi les refroidir.

Devant ces sombres perspectives, les indécis ou les attentistes se sont fait une raison, ceux-là mêmes qui émettaient de grandes réserves sur la fiabilité d’un vaccin trop vite mis sur le marché, sont aujourd’hui envahis de doute. Ils vont attendre avant de se faire piquer. Si l’adhésion à la vaccination stagne, elle va s’accompagner d’une impatience grandissante et une interrogation obsessionnelle, vers quel vaccin, offrant une innocuité garantie, vont-ils choisir ? Par ailleurs, les gouvernements implorent les fabricants pour effectuer une livraison rapide et massive. Evidemment ils pensent à l’immunité collective. Une vaccination massive avant fin juin permettrait d’atteindre 60% minimum pour assurer cette sécurité et permettre la liberté et en fin des vacances bien méritées.

Désormais, deux motifs de préoccupation subsistent ; d’abord, serons-nous capables de tenir encore plusieurs mois dans ce contexte de privation de liberté, le temps que la vaccination de masse produise ses effets positifs ? Ensuite, saurons-nous résister au torrent de ‶fake news″ déversées sur les réseaux sociaux ? La résilience face à l’épidémie et le discernement contre la désinformation sont les deux clés d’un avenir plus serein.

Bientôt 100.000 morts !

Le quotidien ‶Libération″ a bien résumé cette ‶annus horribilis″. Un an après le cataclysme de la Co- vid-19, on ne parle que de vaccinations, réouvertures, dernière vague, dernier variant, passeport vert, rebond économique et immunité collective.

Par ailleurs, les morts sont là, sinon dans les mémoires au moins dans les statistiques officielles : 95.000 morts en un an, un chiffre tellement effroyable qu’il accentue notre incompréhension. « Car nous nous étions habitués à l’idée que nous contrôlons notre destinée, avec notre Etat-providence, nos avancées technologiques, notre système de santé incomparable, nos infrastructures modèles et nos sacro-saints principes de précaution, qui nous permettraient de ne plus être à la merci d’une catastrophe nationale ou mondiale. Illusion que cela ! Maintenant nous côtoyons les centaines de milliers de Français endeuillés, à qui l’on a pris non seulement des êtres chers mais aussi la simple possibilité de pleurer leurs morts. Ni fleurs ni couronnes, ni adieux ni obsèques, ces morts ont souvent été escamotés et leurs proches abandonnés à un deuil bâclé. Un an après, n’aurait-il pas été plus respec-tueux d’honorer leur mémoire dans une cérémonie nationale, ou de remémorer leur vie dans un recueil numérique accessible à tous, faisant écho aux milliers de monuments aux morts érigés aux victimes de la Grande Guerre ? L’invisibilité des morts du Covid en France - leurs noms inaccessibles, leurs histoires occultées, même leur nombre exact toujours incertain- laisse leurs proches avec un vague sentiment de frustration et de honte, incitant nombre d’entre eux à occulter la maladie et lui préférer une explication de mort plus «naturelle». Ils n’ont pourtant pas à avoir honte, puisqu’ils ne pouvaient rien faire, étant désarmés face au virus. On attend toujours le miraculeux remède. Un an après, c’est peut-être simplement ce qu’il faudrait leur dire en guise de consolation.

Et pourtant cette thérapie préventive et curative tant attendue, était disponible. Mais nos responsables médicaux, et la clique d’experts, cupides et aliénés à Big Pharma veillent au grain ! Bien triste réalité !

La «RÉALITÉ», ce sont les dividendes qui continuent d’être versés à des actionnaires en pantoufles et qui contemplent, repus et narquois, le spectacle désolant pour nous de cette pantomime «Covidienne».

La «RÉALITÉ», ce sont les conflits d’intérêt des suppôts du Monde de la Finance, les moyens employés pour faire agir ou taire tous les intermédiaires, lobbies divers, experts, professeurs, généralistes, médias...

La «RÉALITÉ», ce sont les gains colossaux d’abord engrangés puis les versements par les laboratoires aux laquais de service, la liste des personnalités corrompues et les sommes par elles reçues.

Des réflexions post mortem

Chaque jour en France, plusieurs centaines de personnes sont emportées par la maladie sans que cela soit au cœur des discours officiels, à part les chiffres contenus dans les communiqués quotidiens de Santé publique France. Quand ils évoquent le combat contre l’épidémie, les ministres parlent de contaminations, d’hospitalisations, de lits de réanimation. Et quand on demande pourquoi une cérémonie aux morts n’est pas au programme, c’est pour s’entendre répondre qu’un hommage a déjà été rendu... au personnel médical.

Être soutenu par les autres est déterminant pour traverser la crise du deuil. Le coronavirus déstabilise l'accompagnement des mourants et des morts, renforce leur isolement. Habituellement, les réseaux familiaux, amicaux, professionnels se mobilisent quand survient la mort d’un proche. Le moment des obsèques est un point culminant de cette mobilisation. Considéré comme rite de passage, il marque la fin d’une vie humaine et ouvre la possibilité d’une vie non terrestre, que l’on aborde sous l’angle psychologique du mort comme souvenir vivant au sein des familles ou selon une approche religieuse. A la cérémonie des obsèques, on se rassemble, on s’embrasse, on se touche, on évoque le défunt. C’est un des moments où commence à se construire cette mémoire composite et collective du défunt, reconstituant un être qui devient plus présent, plus sympathique grâce aux souvenirs partagés, on en oublierait ses défauts ! Maintenir les liens entre proches, se souvenir dans les échanges de ce que fut le défunt reste de la plus haute importance. Et lorsque les restrictions seront levées, il sera possible de remettre en place des moments mémoriels ou cérémoniels qui auraient pu manquer lors de cette période obscure.

La perte d’un être cher provoque généralement des émotions telles que la tristesse, la nostalgie, la colère, mais aussi des questionnements autour des conditions du décès : cette mort était-elle évitable ? réflexion qui devient aujourd’hui : cette mort est-elle due à la fatalité du virus, telle une catastrophe naturelle ? Est-elle liée aux bouleversements qu’entraîne notre mode de vie ? Est-elle la conséquence d’une gestion inadaptée de la pandémie ? Ces questions ont leur place dans l’intimité des familles, mais également dans les recherches, le débat démo-cratique et plus tard dans le débat judiciaire. Comprendre, identifier les causes, les responsabilités, est nécessaire à l’élaboration du deuil, dans ses dimensions intimes, mais aussi collectives.

Que devient l’espérance de vie ?

L’espérance de vie en 2020 en France s’est établie à 85,2 ans pour les femmes et 79,2 ans pour les hommes. Cela représente, par rapport à 2019, une baisse de 0,4 an pour les femmes et de 0,5 an pour les hommes. Cette baisse apparaît dérisoire si on la compare à celle observée lors de la grippe espagnole de 1918 qui avait chuté de plus de huit ans.

A noter que cette baisse de l’espérance de vie relative au Covid est souvent l’objet d’interprétations erronées dont certaines amènent à en exagérer l’importance : ainsi, la perte de 0,5 année d’espérance de vie en France en 2020 ne signifie pas que chaque Français a vu son espoir de vie future définitivement amputé de six mois. Cela serait vrai si les conditions de mortalité liées à l’épidémie devaient se répéter à l’avenir. Une fois la pandémie maîtrisée, l’espérance de vie devrait approximativement retrouver son niveau de 2019, puis reprendre son évolution.

Si j’évoque ce concept d’espérance de vie à la naissance, c’est pour signaler qu’il y a débat sur la réalité des chiffres. Il fut une époque où l’on donnait des chiffres qui soulignaient la qualité des soins médicaux offerts à la population. Chaque année, on gagnait un trimestre d’espérance de vie. En réalité cette équation fut valable jusqu’en 2015 aux Etats-Unis et deux-trois ans plus tard en France. Depuis lors toute cette progression s’est arrêtée. Les chiffres stagnent à nouveau. A quoi attribue-t-on ce ralentissement ? Au travers de mes Newsletters je vous ai donné un début d’explication. Je ne voudrais pas être un oiseau de mauvais augure, au contraire je vous ai donné les clefs pour prolonger votre vie sans trop souffrir de morbidités.